[...] Avec Exposition Universelle, ORWELL fête de la plus belle des manières quinze ans d’une discographie irréprochable pour qui sait apprécier la pop de qualité. Quatre après un Continental en anglais, Jérôme revient vers sa langue maternelle, faisant chanter les mots et danser les sons comme nul autre. Melting-pot d’influences (de la soul orchestrale à la folk pastorale en passant par le classique intimiste et l’électronique minimaliste), ce nouvel album est un condensé de ce que Jérôme sait faire de mieux : écrire des tubes que l’on a pas honte de chanter en français, sous sa douche, dans sa voiture ou à l’être qu’on aime. Il y a toujours ce côté très nostalgique dans les mélodies (Cent Façons De Se Passer Du Monde, Tous Les Avenirs), une tristesse diffuse et ce sentiment prégnant d’écouter un disque qui aurait très bien pu sortir il y a 40 ans ou au début des années 2000. Un classicisme très moderne qui rappelle immanquablement BELLE & SEBASTIAN dont ORWELL s’établit sans conteste comme le pendant hexagonal. C’est étrange et difficile à décrire mais c’est aussi ce que j’aime chez lui. [...]