Grimme comme une échappée onirique et imaginaire. Grimme comme des éclats colorés qui transfigurent un monde morne et balayent la violence des ses mécanismes d’exclusion. Grimme comme une peinture cérémoniale et guerrière. Celle de ses origines ancestrales les Lakotas, peuple amérindien. Derrière le masque se cache Victor Roux, trentenaire idéaliste, touche-à-tout et jusqu’au-boutiste dans ses élans créatifs.
En 2017, il se retranche dans son salon pour écrire son premier album, The World is all wrong but it’s all right. Il s’empare ensuite des manettes du disque du complice Eddy La Gooyatsh et s’acoquine avec Chaton, puis Ben Mazué pour offrir quelques titres à la chanteuse Pomme.
Après Un hôtel, une étoile, son premier album francophone sortit en 2020, Grimme poursuit son introspection profonde. Il y a des moments dans une vie où l'on doit changer de trajectoire, dépasser une situation pour s'en libérer. Pour lui, Un manteau pour l'hiver est l'une de ces transitions. Il revient avec un troisième album cathartique, personnel et lumineux, où chaque mot, chaque note, chaque instrument ont été enregistrés en solitaire et en complète autarcie dans son petit appartement. Mais Un manteau pour l'hiver ce n'est pas seulement un album…
Grimme a toujours eu un lien étroit avec l’image. Au delà de sa musique aux accents cinématographiques, Il est à l’origine de nombreux clips et films musicaux. Aujourd’hui, il présente ce troisième opus, accompagné d’un court-métrage. Une "tragédie musicale" de 25mn, mettant en scène les pérégrinations d'un personnage de fiction décalé, en quête d'identité et de sens.