Merci Benzine pour cette chronique enthousiaste de Fell. [...] On ne pourra pas être touché par la tendresse feutrée et subtile de I Can Fly qui rappelle ô combien dans la musique de l’anglais, il y a toujours des appétits pour la chose Soul et Jazz et ce ne sont pas les cuivres majestueux en conclusion du titre qui viendront contredire cette impression. Loin d’une Pop anecdotique, c’est une musique majeure et mature qui a su s’abimer dans la douleur pour mieux en sortir que John Cunningham dispose tout au long du disque. On y croise également les marottes habituelles, celle pour une Pop Sixties qu’elle soit Flower ou Chamber. Il serait difficile de ne pas penser aux Left Banke ou le Ram de Paul Mac Cartney pour cette même maîtrise des harmonies et du lyrisme. [...]